Vous avez dû aménager votre emploi du temps, votre quotidien, votre activité professionnelle pour faire face à une fatigue chronique qui s'est installée insidieusement.
Vous avez de plus en plus de difficultés à réaliser les tâches quotidiennes et simples.
Vous avez arrêté le sport ou vous avez des difficultés à maintenir une activité sportive prolongée comme vous en aviez l'habitude.
Vous avez des règles hémorragiques alors que vous n'en n'aviez jamais eu auparavant...
Ces symptômes sont-ils causés par Essure® ?
À ce jour, aucune étude scientifique ne fait le lien entre les implants Essure® et les symptômes répertoriés par les femmes porteuses du dispositif. On constate toutefois qu'après l'explantation d'Essure® (entiers, intacts, ni coupés, cassés, tirés ou chauffés), la plus grande majorité des femmes vont mieux.
NE VOUS PRECIPITEZ PAS POUR L'EXPLANTATION !
L'association R.E.S.I.S.T. vous aidera et vous soutiendra dans votre parcours que vous choisissiez l'explantation ou non.
NE RESTEZ PAS SEULE.
Si vous n'avez aucun symptôme, bien que porteuse du dispositif médical de contraception définitive Essure®, maintenez un suivi régulier avec votre chirurgien-gynécologue, en l'informant du dispositif médical que vous portez.
Informez également votre ostéopathe, le cas échéant.
Il est important que votre médecin écarte toute pathologie débutante par des analyses et des examens en rapport avec vos symptômes.
COMMUNIQUÉ DE L'ASSOCIATION R.E.S.I.S.T.
Le 31 mai 2018, le CNGOF (Collège National des Gynécologues et Obstétriciens de France), a publié sur son site Internet une fiche technique sur le retrait du dispositif médical de contraception définitive Essure® que le laboratoire Bayer a cessé de commercialiser le 18 septembre 2017.
Après de longs mois d'échanges et discussions avec R.E.S.I.S.T., le CNGOF consent enfin que :
Vous n'avez qu'une seule chance de vous faire explanter dans des conditions optimales.
Insistez auprès de votre chirurgien pour faire les examens mentionnés sur le protocole :
Il est inacceptable de laisser des fragments du dispositif médical de contraception Essure® dans le corps des femmes. Aucun fragment métallique ou fibre de PET ne doit rester dans le corps, afin d'éviter une autre opération pour retirer les fragments avec la multiplication des risques opératoires et des gestes chirurgicaux répétitifs. Bien souvent les symptômes perdurent, voire s'amplifient avec un fragment.
En bref :
Ce n'est pas obligatoirement le chirurgien-gynécologue qui a posé les implants qui doit les explanter.
La patiente est libre de choisir le chirurgien-gynécologue qui procédera à l'explantation dans le respect du protocole.
Extraits de la notice Essure® ESS305 de 2017 du laboratoire BAYER à destination des médecins.
"On a signalé des cas de perforation de l'utérus et/ou des trompes de Fallope, d'implants dans la cavité intra-abdominale ou pelviennes, de douleur persistantes et de réactions allergiques ou d'hypersensibilité chez certaines patientes. A la suite de certains de ces événements, on a dû pratiquer une chirurgie abdominale pour retirer les implants. le retrait des implants peut atténuer ou éliminer les symptômes dans les cas suivants : les symptômes surviennent peu de temps après la mise en place des implants, l'imagerie indique que les implants sont mal placés et la possibilité que ces symptômes aient d'autres causes a été envisagée. Il faut communiquer ces renseignements aux patientes qui envisagent la stérilisation par Essure quand on leur présente les avantages et les risques du dispositif." [...]
"L'implant peut causer une réaction allergique chez les patientes qui présentent une hypersensibilité connue au nickel, au platine, au titane, à l'acier inoxydable ou aux fibres de PET (polyéthylène téréphtalate) ou à tout autre composant du système Essure (....). Ces patientes comprennent celles qui ont ou non des antécédents d'allergie aux métaux. Il n'y a pas de test diagnostique qui permet de prévoir les réactions allergiques aux composants d'Essure. En outre, chez certaines patientes, une allergie au nickel ou à d'autres composants des implants peut s'installer une fois ceux-ci mis en place dans les trompes de Fallope. Les symptômes pouvant être associés à une réaction allergique au dispositif comprennent éruptions urticariennes, urticaire, rash, œdème de Quincke, œdème du visage et prurit. Avant de mettre en place les implants Essure, il faut dire à la patiente quels matériaux ils contiennent.
Chez les patientes qui reçoivent un traitement immunosuppresseur actif (p.ex. corticoïdes généraux ou chimiothérapie), la croissance tissulaire nécessaire à l'obstruction tubaire peut échouer ou être retardée." [...]
"Une fois l'implant en place (c'est-à-dire séparé de guide porteur), il ne faut pas tenter de le retirer par hystéroscopie (au moment de la mise en place), sauf si 18 spires ou plus de l'implant Essure dépassent dans la cavité utérine, ce qui témoigne d'une position proximale." [...]
Extrait de la notice Essure® ESS305 de 2017 du laboratoire BAYER à destination des médecins.
(lire aussi sur ce site : la presse en parle, année 2016, article du 16 mars 2016)
"ON NE DOIT PAS procéder à la mise en place d'implants Essure en même temps que l'ablation de l'endomètre."
[...]
"Quand on effectue une intervention intra-utérine, telle qu'ablation ou biopsie de l'endomètre, dilation et curetage (DC) et hystéroscopie (diagnostique ou opératoire), le dispositif utilisé peut se prendre peut se prendre dans les spires qui dépassent dans la cavité utérine. Le retrait de ce dispositif peut entraîner l'étirement ou le retrait de l'implant et le rétablissement de perméabilité tubaire.
Certains instruments chirurgicaux utilisent des sources d'énergie, telles que courant électrique, radiofréquence, énergie thermique ou congélation (p.ex. cryothérapie). Il y a un risque de bris de l'implant et/ou de transfert d'énergie aux structures avoisinantes si ces sources d'énergie sont employées à proximité des l'implant ou entrent en contact avec l'implant. Il se peut que des risques qui ne sont pas encore connus soient associés à ces interventions. Eviter le contact direct entre l'implant Essure et un appareil de radio fréquence monopolaire quand on effectue une ablation de l'endomètre pendant une hystéroscopie opératoire, car des lésions des tissus avoisinants pourraient s'ensuivre.
L'ablation de l'endomètre aux micro-ondes est contre-indiquée chez les patientes qui portent des implants Essure.
L'utilisation d'autres instruments chirurgicaux, tels que morcellateur, clamp ou ciseaux, peut entraîner le bris des implants. On doit donc éviter d'utiliser ces instruments ou les utiliser avec prudence à proximité d'un implant. En cas de bris, le médecin doit effectuer un examen d'imagerie peropératoire pour localiser et, à sa discrétion, retirer les fragments. Il faut s'assurer de retire les implants en entier quand on effectue une hystérectomie avec conservation des annexes." [...]
Extrait de la notice Essure® ESS305 de 2017 du laboratoire BAYER à destination des médecins.
"Renseignements sur l'innocuité de l'IRM
Des évaluation non cliniques ont démontré que l'implant ESS305 avait une compatibilité conditionnelle avec la résonance magnétique. On peut effectuer une IRM en toute innocuité dans les conditions suivantes :
Information sur les artefacts
La qualité de l'image obtenue par résonance magnétiques peut-être réduite si la région faisant l'objet de l'examen est la même que celle où se trouve un implant Essure ou est relativement près. Par conséquent, une optimisation des paramètres d'imagerie par résonance magnétique peut être nécessaire pour compenser la présence de l'implant.
Longueur (spires enroulées ou détendues) : 4 cm
Diamètre après détente des spires : 1.5 à 2.0 mm"
Séquence d'impulsions | T1-SE | T1-SE | GRE | GRE |
Taille du vide de signal | 173 MM² | 53 MM² | 621 MM² | 277 MM² |
Orientation du plan | Parallèle | Perpendiculaire | Parallèle |
Perpendiculaire |