EPI-Phare (groupement d'intérêt scientifique en épidémiologie des produits de santé) rapporte un lien possible entre le nombre croissant de vasectomies et l'implant Essure®.
(Journal mondial de recherche biologique et pharmaceutique)
Août 2023
Publication du laboratoire ToxSeek (analyse de cheveux)
Objectif
"[...] Après ablation chirurgicale du dispositif, l'examen des biopsies utérines a montré la présence fréquente d'étain résultant de la dégradation de l'implant. Dans ce contexte, le suivi biologique de l’étain métallique chez les patientes implantées devient un enjeu capital puisque les cheveux sont la meilleure matrice pour révéler une exposition métallique à long terme."
[L'intérêt de l’analyse de cheveux fait l’objet de nombreuses publications scientifiques par l’ANSES, Santé Publique France. Elle est décrite comme méthode de référence.
https://pubs.acs.org/doi/10.1021/acs.est.2c06777
https://www.santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/esteban
La Société Française de Toxicologie Analytique intègre l’analyse de cheveux dans son référentiel de seuil. La publication scientifique, en collaboration avec notre Président du Comité Scientifique, le Dr Sadeg est éloquente !
https://hal.science/hal-03490085/document
Nos analyses et nos méthodologies sont utilisées comme méthode de référence dans le cadre de la publication de la MSA / INRS : imprégnation des agriculteurs aux pesticides.
Quelques éclaircissements sur cette étude (échange téléphonique du 09/03/2024 entre l'association et le directeur de recherche Toxseek)
Le délai moyen pour le rendu des analyses est actuellement de 8 à 12 semaines. Les procédures sont plus rapidement prévues pour les femmes ayant une explantation urgente ou des rendez-vous médicaux.
La première publication n'est pas contestable et n'a pas été contestée scientifiquement. Statistiquement, la méthode est robuste et a été relue par des pairs. Elle est par ailleurs accréditée COFRAC.
Les analyses sont réalisées en grande majorité sur une cohorte française. Afin que les publications puissent être exploitées à l’internationale, il faudrait tester des femmes étrangères (pour éviter que ne soit opposé un biais culturel, sociétal).
Les analyses sont réalisées à Chambly (60) (labo I-MITOX). Les données sont totalement anonymisées et envoyées à Leeds pour étude par des intelligences artificielles., en collaboration avec l’université de Leeds.
D’ici quelques temps (18 à 24 mois), il sera possible de proposer des traitements à travers des supplémentations en compléments extrêmement dosés et personnalisés.
Juillet 2023
Résumé (Traduction Google)
"L'implant Essure® est un dispositif contraceptif mini-invasif [...] De nombreux évènements indésirables ont été rapportés par les patientes. Il existe un manque d'études approfondies sur l'amélioration clinique après le retrait d'Essure®. Notre objectif était d'examiner toutes les études cliniques sur les symptômes et la qualité de vie après les procédures de retrait."
Juin 2023
(Traduction Google)
Résumé
"De nombreuses inquiétudes ont été soulevées concernant les effets indésirables liés au dispositif Essure® . Plusieurs hypothèses physiopathologiques ont été proposées parmi lesquelles les réactions allergiques, le syndrome auto-immun/auto-inflammatoire induit par les adjuvants, la corrosion galvanique avec libération de métaux lourds et l'inflammation.
Dans la présente étude, nous avons cherché à nous concentrer sur le processus inflammatoire en effectuant une évaluation histopathologique des trompes de Fallope chez les patientes symptomatiques avec le retrait d'Essure®. [...]"
Communication de la FDA (US Food & Drug administration)
Mars 2023
Résumé (Traduction Google)
"La FDA examine les informations disponibles sur Essure et les expériences des patientes qui ont ou ont eu des implants Essure. [...]
Au total, 57 802 événements à signaler ont été soumis dans le cadre de l'écart avec les types suivants : 57 099 rapports de blessures graves, 588 rapports de dysfonctionnement et 115 rapports de décès (ndt la plupart liés au retrait). [...] Le problème lié au dispositif le plus fréquemment signalé était la casse.[...]
Journal européen d'obstétrique, de gynécologie et de biologie de la reproduction
(via ScienceDirect)
Janvier 2023
Résumé (Traduction Google)
"Objectif :
Analyser la qualité de vie et la résolution des symptômes après le retrait chirurgical des dispositifs Essure. [...]
Conclusion :
La suppression d'Essure a un rôle réparateur en termes de qualité de vie à court et à long terme. Les patientes doivent être informées de la possibilité d'aucune amélioration après la chirurgie et de la morbidité chirurgicale. Une cohorte prospective plus importante est nécessaire pour prendre une décision mûrement réfléchie sur les risques de la chirurgie par rapport aux bénéfices attendus."
Journal of The Society of Laparoscopic & Robotic Surgeons
Décembre 2022
(Traduction Google)
Résumé
"Contexte et objectif :
Analyser l'efficacité à long terme d'une approche conservatrice préservant l'utérus pour le retrait laparoscopique d'Essure. Les résultats d'intérêt spécifiques comprennent la satisfaction du patient, la résolution des symptômes et l'intervention chirurgicale subséquente. [...]
Conclusion :
La plupart des patientes de notre cohorte ont signalé une amélioration totale ou presque totale des symptômes près de deux ans après le retrait d'Essure, avec de faibles taux de réintervention. Une approche d'épargne utérine pour le retrait d'Essure, utilisant des modalités laparoscopiques et hystéroscopiques, peut être une approche réalisable et efficace pour traiter les symptômes attribués à Essure."
Acta Biomaterialia
15 juillet 2022
(Via ScienceDirect / Traduction Google)
Résumé
[...] "L'implant contraceptif permanent Essure®, composé de quatre alliages de fibres de Dacron (PET), est approuvé pour une utilisation aux USA depuis environ deux décennies. [...]
Des préoccupations importantes liées à ce dispositif ont été soulevées par la FDA depuis son introduction en 2002.
[...] Des preuves significatives de la corrosion de la soudure étain-argent sont documentées, la libération de Ni et Ti (nickel et titane, ndt) dans des conditions inflammatoires simultanées [...] sont présentées. [...]"
23 juin 2022
Résumé
[...] "Évaluer le taux et les causes du retrait du système de micro-inserts Essure® et le taux de satisfaction à long terme des patients vis-à-vis de la procédure. [...]
Conclusion
La stérilisation hystéroscopique Essure® est une procédure avec un taux de satisfaction très élevé et un taux d'élimination très faible en raison de complications liées à la stérilisation."
16 juin 2022
Première session consacrée à la minéralopathologie générale.
Deuxième session : les implants Essure®
Les scientifiques présents affirment de manière certaine que :
Une réflexion sur les chélateurs a également été présentée.
Enfin, une expertise a été apportée sur les actions juridiques en cours.
10 février 2022
L'INSA (Lyon) dévoile des résultats de recherche autour de l'implant Essure®.
Effets secondaires, mise en cause de l'étain contenu dans la soudure, aboutissent à la conclusion de la toxicité du dispositif.
Web conférence Research-DMI (11/11/2021)
Le laboratoire ToxSeek réalise le dépistage de 49 métaux à partir d'un prélèvement de cheveux pour évaluer une intoxication chronique.
Ici, une vidéoconférence autour des objectifs et premiers résultats de l'étude Research-DMI, qui s'adresse aux femmes implantées (avec ou sans symptôme) et explantées (avec
symptômes) du dispositif Essure®.
La Revue de Médecine Interne
1er juin 2021
Extrait "De plus en plus de données de la littérature sont en faveur d’une imputabilité des implants Essure à certains syndromes douloureux chronique. Leur ablation pourrait être plus facilement motivée par la réalisation relativement aisée de dosages urinaires voire sanguins de métaux lourds."
Étude à partir des données du Système National des Données de Santé (SNDS)
1er octobre 2020
Étude EPI-PHARE (épidémiologie des produits de santé)
L'ANSM a invité le 1er octobre 2020 des équipes scientifiques à présenter les résultats de leurs études portant sur le dispositif de stérilisation définitive Essure®, auprès de professionnels de santé, de représentants de femmes porteuses d'implants Essure® et des autorités de santé. L'association R.E.S.I.S.T. était présente.
Plus d'informations
Connaissances scientifiques autour de l'implant de stérilisation définitive Essure
par hystérectomie vaginale ou salpingectomie laparoscopique avec cornuectomie
Journal de gynécologie obstétrique et reproduction humaine*
31 mai 2020
(*Journal of Gynecology Obstetrics and Human Reproduction)
Extrait
"Le retrait des micro-inserts intra-tubaires améliore considérablement les symptômes gynécologiques et extra-gynécologiques au fil du temps. [...]
Ces résultats incitent à accéder aux demandes de retrait d'Essure® chez les patientes symptomatiques."
Journal européen d'obstétrique,
gynécologie et biologie reproductive
19 avril 2020
Extrait : (Traduction Google)
"Objectif : Environ 750 000 femmes dans le monde ont subi une stérilisation hystéroscopique ESSURE depuis 2002. En 2015, une augmentation des effets indésirables a été notée, avec des symptômes gynécologiques et systémiques signalés. L'analyse par microscopie électronique à balayage (SEM) des tissus et implants de la trompe de Fallope et de la corne utérine, après hystérectomie ou salpingectomie, a révélé la présence de particules inorganiques résultant de la dégradation de l'implant.
Discussion et conclusion : l'analyse des études précliniques réalisées par le fabricant suggère que la dégradation de la soudure à l'étain joue un rôle majeur dans ces événements indésirables, avec une augmentation de la lixiviation et de la corrosion entre 3 et 6 mois pour un insert intratubal qui est conçu pour rester dans le corps d'une femme à vie.
Pour les patientes présentant des symptômes gynécologiques (par ex. douleurs, métrorragies) nécessitant une explantation, ces résultats soulèvent la question d'une relation causale entre les particules d'étain issues de la dégradation de l'implant et la réponse inflammatoire des tissus.
Pour les patientes présentant des symptômes systémiques (par exemple, vision trouble, céphalées, asthénie, myalgie), l'hypothèse selon laquelle ces symptômes pourraient être liés à la formation d'organoétain (composés chimiques à base d'étain avec des substituants hydrocarbonés) dans le corps reste à prouver. Les niveaux d'étain dans le sang doivent être mesurés avant et après l'explantation. À la connaissance des auteurs, il s'agit de la première étude à rapporter une dégradation significative de la soudure d'implant ESSURE, mise en évidence par la détection de particules d'étain dans le tissu utérin des patientes et la comparaison de la zone de soudure entre les implants inutilisés et utilisés."
Publications sur le dispositif Essure®
« Impact du retrait des dispositifs Essure sur la symptomatologie des patientes »
LEPORT M. (2018 - Université de Lyon)
"Objectif : évaluer l’évolution clinique des patientes (du Centre Hospitalier Lyon Sud, et de l’hôpital de la Croix Rousse), après le retrait des dispositifs Essure.
Conclusion : le retrait du dispositif Essure semble être une intervention sûre et efficace, pour soulager les patientes de leurs symptômes, même lorsqu’un fragment d’implant est laissé en place."
Directrice du programme santé des femmes de la FDA (2020) (Food & Drug Administration - USA)
"Bien qu'Essure ne soit plus disponible pour l'implantation aux États-Unis, la FDA reste déterminée à évaluer les informations de sécurité à long terme chez les femmes qui ont reçu le dispositif, y compris les données d'une étude de surveillance post-commercialisation requise par la FDA.
Les premiers résultats provenant d’études réalisées sur les porteuses d’Essure®, montrent que les patientes ont une tendance à des douleurs abdominales basses, et/ou des douleurs pelviennes chroniques, à des saignements utérins anormaux, et sujet à de nombreuses interventions chirurgicales.[...]"
THÈSES D'EXERCICE EN MÉDECINE - Essure®
"Objectif : évaluer la résolution des symptômes après leur retrait chirurgical (évaluation de 4 à 8 semaines, et de 6 à 24 mois après le retrait). [...]
Résultats : 46,7% de résolution des problèmes après un mois, et 83,3% à 24 mois.[...]
Conclusion : l’ablation chirurgicale semble efficace pour traiter la majorité des patientes présentant des symptômes."
© Margaux Jegaden
Sciences du Vivant [q-bio]. 2019. ffdumas-02362949f
Camille Eychenne (Université de Toulouse III Paul Sabatier - 2019)
® Camille Eychenne
2019 TOU3 1538
Mathilde Marnat (Université de Lorraine - 2019)
® Mathilde Marnat
Médecine humaine et pathologie. 2019. hal-03716606
"Stérilisation tubaire par Essure, prévalence des effets indésirables à propos d'une cohorte de 642 patientes opérées au CHU d'Amiens-Picardie"
Emma Dupont (Université d'Amiens - 2018)
® Emma Dupont. Gynécologie et obstétrique. 2018. ffdumas-02104117